A PROPOS DE NOUS


Création 29 avril 1880
(La Compagnie de Téléphone Bell du Canada)
Fondateurs Charles Fleetford Sise
Forme juridique Stock company (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Action New York Stock Exchange (BCE) et bourse de TorontoVoir et modifier les données sur Wikidata
Slogan La vie est Bell
Siège social Montréal
Drapeau du Canada Canada
Direction George CopePDG[1]
Activité Télécommunications
Produits Téléphonie
Mobilité
Internet
Télévision
Société mère American Bell (1880-1899)
AT&T Corporation (1899-1975)
Filiales Bell Aliant
Bell Média
Bell Mobilité
Bell Internet
Bell Télé
Bell Solutions techniques
Télébec
Virgin Mobile Canada
Solo Mobile
Effectif 60 000 (2005)
Site web bell.ca

Chiffre d'affaires en diminution 15,669 milliards $CAD (2010)
Résultat net en augmentation 2,159 milliards $CAD (2010)

Bell Canada est l'une des principales compagnies de télécommunications du Canada. La société est considérée comme l'une des plus grandes sociétés du Canada. La division cellulaire de la société (Bell Mobilité) est le deuxième plus grand opérateur de téléphonie cellulaire du Canada après Rogers avec 8,7 millions d'abonnés en 2016. La société est aussi propriétaire de Bell Média, l'une des plus grandes sociétés de média au Canada. Bell offre des services de téléphonie, internet et télévision dans l'est du Canada. En Ontario et au Québec, Bell offre le service de télévision Fibe. Bell propose aussi un service satellite partout au Canada. La société est l'entreprise titulaire des services locaux dans l'est du Canada et l'une des entreprises majeures pour les services concurrentiels dans l'ouest du Canada.

Au Québec, Bell est en concurrence avec Vidéotron pour offrir des services résidentiels et des services pour les entreprises. En Ontario, Bell est aussi concurrente de Rogers.

HistoireModifier

En 1874Alexander Graham Bell expose le principe du téléphone à son père, Alexander Melville Bell, à Brantford en Ontario.

En 1877, le bureau canadien des brevets octroie un brevet d'invention pour le téléphone à Alexander Graham Bell; l'inventeur cède 75 % des droits canadiens du brevet à son père Melville qui met sur pied la première entreprise de téléphonie canadienne.

En 1879, comme Melville Bell veut se départir de son entreprise naissante et qu’aucune compagnie canadienne n’est intéressée par l’entreprise, Melville Bell vend son entreprise et les droits canadiens reliés au brevet d'invention du téléphone au National Bell Telephone de Boston.

En 1880, Charles Fleetford Sise prend la direction de l'entreprise. Le 29 avril, une loi fédérale permet la création de La Compagnie Canadienne de Téléphone Bell[2]. Cet acte permet à l'entreprise de fabriquer, vendre et louer des téléphones, construire, acheter et louer des lignes téléphoniques et obtenir du financement sur les marchés[2]. Dès lors, l'entreprise connaît une croissance importante. Dès la fin de l'année, elle peut desservir des clients au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, en Ontario, au Québec et au Manitoba[3]. À ce moment, elle embauche 150 personnes et compte 2 100 clients[3]. Charles Fleetford Sise est traditionnellement considéré comme le fondateur de la compagnie, car sous sa gouverne le nombre de clients a atteint 237 000 en 1914[réf. souhaitée].

En 1882, la compagnie met sur pied une équipe de trois personnes chargées de la fabrication de téléphones; nommé Mechanical Department, cette équipe deviendra "The Northern Electric and Manufacturing Company" en 1895, puis sera renommée Northern Electric, Northern Telecom, Nortel Networks et finalement Nortel ; cette compagnie comptait 35 000 employés à la fin de 2005.

En 1892, une loi spéciale est adoptée au Parlement canadien qui stipule que toute augmentation des tarifs téléphoniques doit au préalable être approuvée par le gouverneur en conseil; cet événement marque le début de la réglementation de la téléphonie au Canada.

En 1968, La Compagnie de Téléphone Bell du Canada est renommée Bell Canada.

En 1974, le concept des magasins « Téléboutique » est lancé avec l'ouverture des magasins de Longueuil (Québec), de Sherbrooke (Québec) et de Guelph (Ontario).

En 1980, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ouvre la concurrence dans le marché des appareils téléphoniques.

En 1983, par une transaction complexe, Bell Canada crée le groupe d'exploitation BCE, devient membre de ce groupe et place certaines de ses filiales dont Northern Telecom dans le groupe; tous les actionnaires de Bell Canada deviennent des actionnaires de BCE. La même année Bell Canada déménage son siège social dans la Tour Bell au centre-ville de Montréal.

Un important mouvement de grève est déclenché au matin du  à Bell Canada. 20 000 employés affiliés au Syndicat des travailleurs en communication cessent le travail pour protester contre la politique de salaire, le régime de retraite et la politique de sous-traitance de l'entreprise, alors que la précédente convention collective avait expiré en . La grève fut la plus longue de l'histoire de Bell Canada (16 semaines) et ne s'acheva que le  avec la signature d'un accord de trois ans qui porte sur des augmentations de salaire et des améliorations au régime de retraite[4]. Ce mouvement de grève est également marqué par de nombreux sabotages à l'été 1988. Des bris de câbles sont commis à partir du début du mois de juillet touchant de nombreuses régions comme Saint-JérômeLanaudièreJoliette, l'Outaouais au Québec mais aussi Toronto, Barrie et Pembroke en Ontario. Les cadres non grévistes de Bell Canada sont mis à contribution pour restaurer le service[5].

Ouverture à la concurrence et diversification (depuis les années 1990)Modifier

En 1992, le CRTC ouvre la concurrence dans l'interurbain puis en 1997 dans le service local.

En 1998, le CRTC ouvre la concurrence dans les téléphones publics; depuis cette date, toutes les activités de Bell Canada sont soumises à la concurrence. BCE se départ de sa participation dans Nortel. BCE investit massivement dans une stratégie de convergence numérique en faisant les acquisitions de TéléglobeCTVTQS et du Globe and Mail.

En 2001, avec l'effondrement de la bulle des technologies de l'information, plusieurs des investissements récents de BCE perdent une très grande partie de leur valeur. BCE se départ alors de Téléglobe et entreprend un recentrage sur ses activités traditionnelles de télécommunications. Cette nouvelle stratégie amènera le consortium à se départir de ses avoirs dans CGI, CTV, TQS et le Globe and Mail au cours des années suivantes.

En 2005, BCE fonde Bell Solution d'affaire et fait son entrée dans les TI avec l'aqusition de plusieurs entreprises en TI dont Nexxlink et Charron Système au Québec[6]. BCE devient une des plus grandes compagnie de TIC au Canada.

En décembre 2005, le CRTC oblige Bell à diviser par deux ses tarifs de gros pour l'accès à ses infrastructures pour les offres Internet dégroupé (accès à Internet sans abonnement à un service de téléphone), service offert depuis le début 2005. Cette décision représente une victoire pour les FAI indépendants qui critiquaient l'ancienne politique tarifaire de Bell, alléguant qu'elle comprimait au minimum leur marge bénéficiaire[7].

En 2006, BCE annonce son intention de faire comme plusieurs autres compagnies et de se transformer en fiducie de revenus, mais le gouvernement fédéral bloque ce plan en changeant la loi sur les fiducies de revenus.

En 2007, les services professionnels de Bell Solution d'affaire sont intégrés à l'intérieur de Bell le reste est vendu[8].

En 2008, BCE déménage son siège social au 1, Carrefour Alexander-Graham-Bell. île des sœurs. Le Campus Bell est certifier LEED.[9] BCE annonce q'elle serait vendu à Teachers. George Cope arrive au pouvoir et lance un plan d'exécution de 100 jours. L'offre d'achat par Teachers est retirée[10].

Le 2 mars 2009, Bell achète la chaîne de magasins La Source.

Le 22 juin 2009, BCE participe à l'achat du Canadien de Montréal à la hauteur de 18%[11].

En 2010, BCE devient l'unique propriétaire de CTV.

En 2011, implantation de la fibre optique FTTH et IPTV dans la ville de Québec.

Le 9 décembre 2011, Bell Canada et Rogers achètent les Maple Leaf Sports & Entertainement (MLSE), le consortium sportif qui détient notamment les Maple Leafs de Toronto (LNH), les Raptors de Toronto (NBA), le Toronto FC (soccer) et le Air Canada Centre. Les deux compagnies, Bell et Rogers, investissent plus de 533 millions chacune[12].

Le 16 mars 2012, Astral a annoncé la vente de l’entreprise à BCE, une transaction d’environ 3,38 milliards $[13].

Le 18 octobre 2012, La demande a été refusée par le CRTC. Un mois plus tard une nouvelle demande est déposé par Bell[14].

Le 27 juin 2013, Le CRTC autorise la vente à BCE mais sous certaine condition[15].

En juillet 2014, BCE annonce l'acquisition des participations dans Bell Aliant qu'il ne détenait pas, soit 47 % des parts de l'entreprise, pour 3,95 milliards de dollars canadiens

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